La lasagne est une recette aux variantes infinies. Aujourd’hui on vous propose la version la plus traditionnelle, la napolitaine à base de sauce tomate et basilic.
Ingrédients pour 4 pers :
La pâte fraîche
400 g de farine 00
100 g de semoule de blé dur
1 œuf + 13 jaunes
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Mélanger tous les ingrédients au robot ou à la main (ajouter un peu d’eau si nécessaire pour une pâte bien homogène). Laisser reposer 1 heure. Bien étaler la pâte pour former des couches assez fines.
Si on manque de temps utiliser de la pâte déjà prête, de préférence celle du rayon frais.
La sauce
500 g de tomates pelées
Une dizaine de feuilles de basilic frais
2 gousses d’ail
Sel
Poivre
Huile d’olive extra-vierge
Préparer des petites boulettes de viande
300 g de viande hachée (veau et porc)
1 œuf
50 g de parmesan râpé
Sel
Poivre
Huile d’olive
Pour garnir la lasagne
4 œufs durs
100 g de petits pois
100 g de parmesan râpé
150 g de ricotta
Feuilles de basilic
Pour le dressage
1 burrata
Du basilic
Quelques cuillères de sauce tomate
Préparation :
Passer les tomates pelées dans un tamis ou un chinois pour obtenir une sauce bien lisse (ne pas les mixer sinon la sauce sera trop liquide).
Dans une casserole faire revenir les gousses d’ail avec les feuilles de basilic dans l’huile d’olive bien chaude (quand on fait frire le basilic dans l’huile, on libère tous ses arômes et on parfume toute la sauce). Ajouter les tomates, assaisonner de sel et poivre et laisser réduire un peu.
Préparer les boulettes en mélangeant tous les ingrédients et les frire dans l’huile d’olive.
Cuire les petits pois à la vapeur.
Une fois tous les éléments prêts, on dresse la lasagne dans un grand plat en alternant les couches de pâte, sauce tomate, mini boulettes, petits pois, œufs durs en morceaux, parmesan et quelques cuillères de ricotta.
Idéalement il faut obtenir au minimum 6 à 7 couches. Terminer la dernière couche par de la sauce tomate et du parmesan.
Enfourner à 160° pendant environ 50 minutes.
Pour un dressage vert, blanc, rouge 🇮🇹 Garnir les assiettes avec quelques points de burrata, gouttes de sauce tomate et basilic.
Dans ce dessert gourmand, l’idée est de reproduire le visuel d’un sous-bois dans l’assiette.
Différentes textures à préparer en 4 étapes :
Crème pâtissière
Biscuit croquant chocolat / noisettes
Moelleux chocolat / amandes
Dressage : confiture de griottes, châtaignes, fruits rouges, poudre de thé vert, basilic rouge, micro-pousses décoratives
Ingrédients pour 6 pers :
Crème pâtissière
1 l. lait
½ gousse de vanille
250 g sucre
30 g farine
70 g fécule de pdt
4 œufs
Infuser le lait avec la gousse de vanille. Filtrer. Mélanger farine, sucre et fécule de pdt. Ajouter les œufs et bien mélanger. Verser le lait très chaud progressivement en continuant de mélanger tous les ingrédients. Faire cuire pour épaissir la crème.
Biscuit croquant chocolat / noisettes
250 g farine
1 sachet de levure pour gâteau
100 g sucre glace + 1 sachet sucre vanillé
100 g beurre fondu
1 pincée de sel
25 g cacao amer
30 g noisettes concassées
1 œuf
40 ml lait
Mélanger farine, levure, sucre et cacao avec le beurre fondu en ajoutant une pincée de sel. Ajouter le lait tiède, les noisettes et l’œuf entier. Laisser reposer 1 h. Faire cuire sur une plaque de four à 180° pendant +/- 20 minutes.
Moelleux chocolat / amandes
150 g chocolat 50%
125 g beurre
4 œufs
125 g sucre
1 sachet de levure pour gâteaux
125 g poudre d’amandes
80 ml lait
Mélanger les jaunes d’œufs et le sucre. Faire fondre le beurre et le chocolat au bain-marie. Ajouter la levure et le beurre fondu et ensuite le chocolat. Mélanger le tout à la poudre d’amandes en délayant avec le lait tiède et ensuite les blancs d’œufs battus en neige. Faire cuire dans un moule à gâteau à 180° pendant +/- 20 min.
Dressage :
Choisir des assiettes plutôt creuses. Verser un peu de confiture de griottes dans le fond de l’assiette et recouvrir de crème pâtissière. Émietter le biscuit croquant chocolat / noisettes et le moelleux chocolat / amandes et les déposer sur la crème (l’idée est de créer de la terre de chocolat).
Comme il s’agît d’un dessert à l’assiette, toutes les fantaisies sont permises.
Voici quelques idées pour finaliser le dressage et retrouver les couleurs d’un sous-bois:
Pour la décoration, utilisez des fruits rouges, des châtaignes cuites à la vapeur, des micro-pousses, des feuilles de basilic rouge et quelques pincées de poudre de thé vert
A l’occasion de l’exposition des fresques de Boscoreale au Musée Royal de Mariemont, plongez en l’an 79 apr. J.-C et découvrez une recette ancienne.
Direction la cuisine pour la préparation de la « zuppa rustica »
Une soupe rustique très simple, facile à réaliser, à base de légumes secs de variétés anciennes. Les légumineuses traversent l’histoire et restent au goût du jour dans la cuisine italienne traditionnelle et dans tout le bassin méditerranéen.
Aujourd’hui on les consomme toujours plus ou moins de la même manière, souvent en plat unique ou en accompagnement. Le mélange des différentes variétés en fait un plat riche en goût.
Les légumes secs présentent de nombreux avantages : on peut les conserver longtemps et les consommer ainsi toute l’année. Très bons pour la santé, ils apportent protéines, fibres, vitamines, oligoéléments et minéraux.
Cicerchia (une légumineuse moins répandue et plus rarement connue mais au goût très délicat)
Lentilles blondes
Lentilles corail
Lentilles beluga (une variété de petites lentilles noires, le nom vient de leur ressemblance avec le caviar beluga)
Haricots blancs, rouges et noirs
Haricots « occhio nero »
Froment
Quantité recommandée en plat unique pour 2 à 3 personnes (aussi en accompagnement, froid ou chaud). Conservation à l’abri de l’humidité, dans le sachet fermé ou dans un bocal en verre.
Recette de la « zuppa rustica »
Etape importante: rincer les légumes secs et les laisser tremper dans l’eau froide, idéalement la veille. Sans trempage il faudra prolonger le temps de cuisson. Réhydratés, la cuisson est d’environ 1h30.
Utilisez 2 volumes d’eau en plus par rapport à la quantité de légumes (l’eau sera absorbée en grande partie durant la cuisson). Portez à ébullition et laissez cuire 1h30 à feu modéré (si vous utilisez une casserole à haute pression la cuisson sera d’environ 30 minutes).
Un peu comme les pâtes, les légumes secs sont meilleurs un peu « al dente », juste à point et non réduits en purée. Avant que la cuisson ne soit complètement terminée, faire revenir dans une grande poêle une julienne de carotte, céleri et ail dans une bonne quantité d’huile d’olive extra-vierge. Mélanger à la soupe de légumes secs en assaisonnant de sel et de poivre. Un plat simple à (re)découvrir 🙂
Que mangeait-on dans la cité antique de Pompeii ?
A quoi ressemblait la cuisine à l’époque de l’Empire romain? Des questions sur lesquelles les historiens se sont penchés au travers d’écrits mais aussi grâce aux vestiges recouverts de lave sur le site de Pompéi.
Pompéi: de nombreux témoignages d’une riche histoire culinaire
Pots, amphores, jarres, plats pour la préparation ou la conservation des aliments laissent imaginer l’importance de la table et de la nourriture à l’époque.
Le concept de “convivium”
Les plaisirs de la table étaient déjà fort appréciés. Des fresques montrent l’opulence des banquets mais aussi la variété d’ingrédients et de produits à l’époque. Fruits, amandes, noix, figues, olives, vins, miel, viandes, céréales, légumes secs… Les fèves, pois, lentilles, blé et autres céréales semblent faire partie de l’alimentation quotidienne.
« Campania Felix »
La Campanie, surnommée par les romains « Campania felix », ne dément toujours pas son nom aujourd’hui. Grâce à un climat exceptionnel, une position géographique proche de la mer et un terrain volcanique très fertile, cette zone était l’une des plus privilégiées dans l’Empire romain. Une région riche, fertile et très variée.
Un vrai don de la nature, la Campanie est aujourd’hui toujours réputée dans le monde de la gastronomie italienne pour ses produits d’excellence.
L’or liquide, ou l’huile d’olive à travers l’histoire
L’huile d’olive est apparue bien avant les romains mais ils sont les premiers à développer la culture des oliveraies et à perfectionner les techniques de production des huiles.
De nos jours, pour ne pas se tromper et pour maintenir un haut standard de qualité, la provenance des olives et les mécanismes de production sont sévèrement contrôlés.
Découvrez ici une huile d’olive extra-vierge 100% italienne en provenance des Pouilles, région oléicole la plus importante d’Italie. Ses principales caractéristiques: délicate et équilibrée, cette huile d’olive extra-vierge libère d’agréables notes légèrement amères et épicées.
Cette box découverte a été spécialement réalisée pour le Musée Royal de Mariemont dans le cadre de l’exposition des fresques de Boscoreale, de Pompéi à Mariemont.
Nous vous avons déjà parlé de notre passion pour les Bombette Pugliesi, ici une recette rapide inspirée de la tradition des Pouilles. Un dîner improvisé entre amis. Pas le temps de rester des heures en cuisine mais l’envie d’apporter du goût et du plaisir à table. Un avant-goût de vacances, en s’inspirant des fameuses Bombette Pugliesi. Un street food classique revisité en plat. Voici la maxi bombetta au four.
Une recette rapide en direct des Pouilles
Pour cette recette vous aurez besoin de
Un beau morceau d’échine de porc (comptez plus ou moins 200 gr par personne)
Du provolone (caciocavallo)
Des herbes aromatiques (sauge, persil, romarin, …)
De la roquette
De la pancetta
De la chapelure
Du sel, du poivre, de l’huile d’olive extra-vierge
Maxi bombetta au four
La recette rapide en images:
Etendre l’échine de porc pour en faire une roulade et la recouvrir des tranches de pancetta
2. Sur la pancetta, déposer le provolone caciocavallo
3. Ajouter ensuite la roquette
4. Assaisonner avec du sel, du poivre, de huile d’olive extra-vierge et des herbes aromatiques. Pour une meilleure tenue à la cuisson bien ficeler le tout.
5. Un peu de chapelure avant d’enfourner le tout à 180 degrés pendant une plus ou moins une heure. La cuisson parfaite dépend du poids et de la quantité de viande utilisée. Si vous avez un thermomètre, l’idéal est d’atteindre une température à coeur de 78 à 80 degrés.
6. Après cuisson: une viande tendre, moelleuse et savoureuse.
Buon appetito 🙂 A déguster avec un bon verre de Primitivo.